Sur la lyre tissant mes douces mélodies
Sur la lyre tissant mes douces mélodies,
Tantôt j’ai fait gronder un hymne à la vertu ;
Et tantôt, soupirant, mes lèvres moins hardies
Ont tout bas murmuré : » Printemps, que me veux-tu ? »
Restant toujours fidèle à l’essaim de mes rêves,
Jamais je n’ai maudit l’extase de l’amour,
Ni condamné ceux qui, dans des heures trop brèves,
Prononcent des serments qu’ils oublieront un jour.
Zoé Fleurentin
[singlepic id=77 w=240 h=320 mode=web20 float=center]