Entre l’aisselle…

Entre l’aisselle et le sein
Se creuse un pli d’une finesse
Si doux qu’il est cruel
De n’en garder qu’un trait
Là où ma joue fait son nid
Je me souviens de toi
Si caressante que la peau
Réchauffait la distance
Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
Entre l’aisselle et le sein
Se creuse un pli d’une finesse
Si doux qu’il est cruel
De n’en garder qu’un trait
Là où ma joue fait son nid
Je me souviens de toi
Si caressante que la peau
Réchauffait la distance
Que disait-elle, jalouse, la Dame oiseau du damoiseau ?
— Méfie-toi de son sourire !
Méfie-toi de son corps lisse !
Mais le huchet (1) du freluquet clamait au vent :
— L’oiseau fou nommé Délire
Est niché entre ses cuisses.
Applaudissez, palombes ! Dans ce silence qui n’est plus le silence, seul votre roucoulement peut se substituer au langage. Ma Rose Trémière, tes seins sont des roses, les boutons de tes seins des fraises inusables. Femme enfant, fruit, chatte, fleur, ma douce petite femelle nue ! Ma mouette, mon cabri blond, mon crottin, mon chèvre chou ! Si ma bouche quitte ton visage c’est pour trouver asile au creux de tes aisselles, buissons vénéneux où poussent la digitale pourpre et la jusquiame noire.
Marcel Béalu
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Vent d’été, tu fais les femmes plus belles
En corsage clair, que les seins rebelles
Gonflent. Vent d’été, vent des fleurs, doux rêve
Caresse un tissu qu’un beau sein soulève.
Dans les bois, les champs, corolles, ombelles
Entourent la femme ; en haut, les querelles
Des oiseaux, dont la romance est trop brève,
Tombent dans l’air chaud. Un moment de trêve.
Et l’épine rose a des odeurs vagues,
La rose de mai tombe de sa tige,
Tout frémit dans l’air, chant d’un doux vertige.
Quittez votre robe et mettez des bagues ;
Et montrez vos seins, éternel prodige.
Baisons-nous, avant que mon sang se fige.
Charles Cros
Tétin refait, plus blanc qu’un œuf,
Tétin de satin blanc tout neuf,
Tétin qui fais honte à la Rose
Tétin plus beau que nulle chose
Tétin dur, non pas Tétin, voire,
Mais petite boule d’Ivoire,
Au milieu duquel est assise
Une Fraise, ou une Cerise
Que nul ne voit, ne touche aussi,
Mais je gage qu’il est ainsi:
Tétin donc au petit bout rouge,
Tétin qui jamais ne se bouge,
Soit pour venir, soit pour aller,
Soit pour courir, soit pour baller;
Tétin gauche, tétin mignon,
Toujours loin de son compagnon,
Tétin qui portes témoignage
Continuer la lecture de « « Le beau tétin » de Clément Marot »
Dans la terre torride, une plante exotique
Penchante, résignée : éclos hors de saison
Deux boutons fléchissaient, d’un air grave et mystique ;
La sève n’était plus pour elle qu’un poison.
Et je sentais pourtant de la fleur accablée
S’évaporer l’effluve âcre d’un parfum lourd,
Mes artères battaient, ma poitrine troublée
Haletait, mon regard se voilait, j’étais sourd.
Continuer la lecture de « « Dans la terre torride… » de Rémy de Gourmont »
Tiède et blanc était le sein.
Toute blanche était la chatte.
Le sein soulevait la chatte.
La chatte griffait le sein.
Les oreilles de la chatte
Faisaient ombre sur le sein.
Rose était le bout du sein,
Comme le nez de la chatte.
Un signe noir sur le sein
Intrigua longtemps la chatte ;
Puis, vers d’autres jeux, la chatte
Courut, laissant nu le sein.
J’ai sculpté un corps de femme
offert à toutes les aires du vent,
Celui qui dessine la rose des boussoles. Continuer la lecture de « Poème d'amour de Jean Orizet »
Corps roi corps doux corps sage
(Suc Seins doux corps fou fous fous)
Corps nu corps bain corps nage
Sein bol seins balles seins plomb
Corps beau beau corps ris donc
Aveu grand cu pis donc
O corps donc corps aux nerfs
Corps roseau corps de lierre
Corps eau corps vin corps bière
Corps d’âge corps d’hier
Corps bon CORPS ROMAN D’ELLE
O baise o baise con passion
Sexy s’excite ô cu passion
Sexe à Jenners vaque sein claque sain
Sein gland sein pute ah ça sein
Presse bite ha bite liquide en barre
O pine du chef Ah maître queue
Que mettre en milieu aqueux
Dard dard fend dard
Pente lente pans talon con tente
Con danse bras guette con quête
Rubis con con tempo reins
Oh con qu’ombre barbe cu
CON PROMIS CON TENU
Continuer la lecture de « « Le moabite ou du mot, nu mental » de François Dufrêne »
[singlepic id=135 w=240 h=320 mode=web20 float=right]Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte,
Si profonde qu’elle en est sainte
Et qu’à travers le corps même, l’amour soit clair ;
Nous descendons ensemble au jardin de la chair.
Tes seins sont là ainsi que des offrandes,
Et tes deux mains me sont tendues;
Et rien ne vaut la naïve provende
Des paroles dites et entendues. Continuer la lecture de « « Pour que rien de nous deux n'échappe à notre étreinte » par Émile Verhaeren »