Dans cet améthyste
Dans cet améthyste
repose la nuit en ses âges Continuer la lecture de « « Dans cet améthyste » de Nelly Sachs »
Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
Dans cet améthyste
repose la nuit en ses âges Continuer la lecture de « « Dans cet améthyste » de Nelly Sachs »
Ta demeure est deux, Eternel, in-
habitable. Aussi
bâtissons-nous, bâtissons. Aussi
est-il dressé, ce lit
pitoyable – sous la pluie, là
dressé. Continuer la lecture de « « La rose de personne » de Paul Celan »
Sombre, l’œil :
comme fenêtre de hutte. Il rassemble
ce qui fut monde, reste monde : l’Est
qui erre, ceux
qui planent, les
Hommes-et-les-Juifs,
le peuple-des-nuées, magnétiquement,
te hâle, terre,
de ses doigts de coeur:
tu viens, tu viens,
demeure nous aurons; demeure, quelque chose
_ un souffle ? un nom ? _ Continuer la lecture de « « Fenêtre de Hutte » de Paul Celan »
Je ne voudrais pas que l’on se méprenne,
Innocents lecteurs dupés par la prose
À deux sous, meilleurs ventes et romans roses :
Nul besoin de masques, de cordes ou cadènes. Continuer la lecture de « “L'art de la Soumission” par Aude Doiderose »
Le miroir au plafond est une grande toile,
Je m’y vois allongée en odalisque peinte
Par un artiste ivre de soupirs et de plaintes
Et qui me rêverait dévêtue de mes voiles. Continuer la lecture de « « Transverbération » par Aude Doiderose »
(18 novembre 1931)
Voici la corde d’un pendu
Que je mets à vos pieds, Madame,
C’est, pour une charmante femme,
Un présent bien inattendu. Continuer la lecture de « « A une dame en lui envoyant un bout de la corde d’un pendu » de Guy de Maupassant »
Une fois, une seule, aimable et douce femme,
A mon bras votre bras poli
S’appuya (sur le fond ténébreux de mon âme
Ce souvenir n’est point pâli) ;
Il était tard ; ainsi qu’une médaille neuve
La pleine lune s’étalait,
Et la solennité de la nuit, comme un fleuve,
Sur Paris dormant ruisselait. Continuer la lecture de « « Confession » de Charles Baudelaire »
Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?
Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales fleuris sont comme ses paupières
Continuer la lecture de « « Mai » par Guillaume Apollinaire »