Ceux qui nous attendaient
Ceux qui nous attendaient, se sont lassés d’attendre,
Et sont morts sans savoir que nous allions venir,
Ont refermé leurs bras qu’ils ne peuvent plus tendre,
Nous léguant un remords au lieu d’un souvenir. Continuer la lecture de « "Ceux qui nous attendaient" de Marguerite Yourcenar »
À Jean Moréas.
Trêve aux plaintes, assez de sanglots;
Ce triste cœur est dévasté de larmes;
Et devenu pareil à un champ de combat,
Où la trahison de l’amant –
Sous son glaive aux éclairs meurtriers –
Coucha toutes les jeunes et puissantes joies
Mortes, baignées dans leur sang.
Et parmi tes roches plus clémentes
Que l’âme criminelle de Thésée,
Sur ton sol muet, ô farouche Naxos!
Ariane s’endort;
Tandis que sur la mer complice,
A l’horizon s’effacent
Les voiles blanches des trirèmes.
Elle dort. Les mélancoliques roses
Nées sous les pleurs,
Font albatréen son beau visage.
Et sur ses bras nus, aux joyaux barbares,
Frémissent les papillons d’ombre saphirine,
Que projettent les sapins
Dans le soir tombant. –
Le ciel a revêtu ses plus riches armures
D’or et de bronze.
Continuer la lecture de « « Ariane » de Marie Krysinska »
« La faiblesse de la force est de ne croire qu’à la force. »
Paul Valéry
« Je t’aime, tu t’aimes, on sème. »
Maurice Chapelan
Extrait de Amours, amour
Il est un jour où les larmes du paradis ont tracé sur ma joue le chemin vers ta vie.
Théophile Gautier
L’amour est aussi fragile qu’un verre, une fois brisé il peut être collé, mais il y aura toujours des fissures.
Anonyme
Vivre sans ami, c’est mourir sans témoin
George Herbert