Épreuves du visage
Qui
Se tient
Derrière le pelage du monde?
Continuer la lecture de « « Épreuves du visage » par Andrée Chedid »Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
Qui
Se tient
Derrière le pelage du monde?
Continuer la lecture de « « Épreuves du visage » par Andrée Chedid »[singlepic id=124 w=240 h=320 mode=web20 float=right]J’aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D’où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très noirs, m’inspirent des pensers
Qui ne sont pas du tout funèbres.
Tes yeux, qui sont d’accord avec tes noirs cheveux,
Avec ta crinière élastique,
Tes yeux, languissamment, me disent: «Si tu veux,
Amant de la muse plastique, Continuer la lecture de « « Les promesses d'un visage » de Charles Baudelaire »
J’ai eu longtemps un visage inutile, Continuer la lecture de « Poème de Paul Éluard »
Laisse couler mes pleurs tendres sur ton visage.
Bois-les, je suis ta soeur humaine dans la vie,
Le sang coule en ma chair pour être ta pâture
Et l’amour de la créature
M’a pour jamais vers toi, ô mon frère, inclinée.
Quel intime frisson de chair nous réunit,
Quelle nudité d’âme et de chair nous assemble,
Ô toi seul devant qui je demeure plus nue
Qu’au jour de ma naissance ignorante et naïve.
Cécile Sauvage
« Primevère »
[singlepic id=14 w=320 h=240 mode=web20 float=center]
En ce matin pluvieux,
J’espère que tu vas mieux,
Rien ne sera jamais plus précieux,
Qu’une larme sur ton visage gracieux,
Sourire se dessiner doucement je le veux,
Le beau reflet du cristal éblouir ces yeux,
Sur ta joue danser un instant harmonieux,
Couler sur tes lèvres en ce jour délicieux,
Pleurer n’est des fois pas si douloureux,
Le cœur gros on en appelle aux dieux,
Une nuit il viendra voir en ce lieu,
Aimer tu verras est contagieux,
Bien avant qu’il ne soit vieux,
D’un pas silencieux,
Porter aux cieux,
Nous deux
!
Rémi Levraut
Puisant je ne sais quoi ; au fond de ses yeux jetant
le panier tressé de mon désir, je n’ai pas obtenu le
jappement de l’eau pure et profonde.
Main sur main, pesant la corde écailleuse, me
déchirant les paumes, je n’ai levé pas même une
goutte de l’eau pure et profonde :
Ou que le panier fut lâchement tressé, ou la corde
brève ; ou s’il n’y avait rien au fond. Continuer la lecture de « « Visage dans les yeux » de Victor Segalen »
Je suis l’esclave de la passion et l’esclave de l’Aimé. Continuer la lecture de « « Je suis l'esclave de la passion… » d'Ibn ‘Arabî »
J’ai sculpté un corps de femme
offert à toutes les aires du vent,
Celui qui dessine la rose des boussoles. Continuer la lecture de « Poème d'amour de Jean Orizet »