Mouvante place des hommes
Où sommes-nous?
Dans la tempérance d’une rivière
Dans la démesure des torrents
Dans le compas de l’œil
Dans les brumes de la chair
Dans l’attelage des monstres
Dans les mains sans épine
Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
Où sommes-nous?
Dans la tempérance d’une rivière
Dans la démesure des torrents
Dans le compas de l’œil
Dans les brumes de la chair
Dans l’attelage des monstres
Dans les mains sans épine
Tous ces riens…
Ces choses du jour à jour
Ces choses frottées d’heures
Coffrées dans l’habitude
Ces cheveux en respect que l’on compte fil à fil
Ces boutons obstinés
Ce col avec son chiffre que l’on connaît par cœur
Ces revers ces ceintures
Ces plis que nos corps commandent qui gravent des ornières dans le champ du tissu
Continuer la lecture de « « L’Existence » par Andrée Chedid »As-tu imaginé, un jour ce que sera ta vie
Choisis bien mon ami et dis-moi! que veux-tu ?
Te faire voir et valoir
Par l’honneur ou la gloire
Pour faire jouir un homme, il suffit de se rappeler que les hommes ont des couilles !
Michel Houellebecq ; La possibilité d’une île (2005)
Continuer la lecture de « Citations de Michel Houellebecq »Les hommes, au fond, s’en foutent de séduire, ils veulent surtout baiser.
Michel Houellebecq ; Interventions (1998)
Reste tranquille, si soudain
l’Ange à ta table se décide ;
efface doucement les quelques rides
que fait la nappe sous ton pain. Continuer la lecture de « « Reste tranquille, si soudain » de Rainer Maria Rilke »
Par nos yeux
Par notre seule bouche
Par nos deux mains
Et par l’unique cœur Continuer la lecture de « « L’écorce et le Destin » par Andrée Chedid »
Vous qui voulez savoir que c’est que de l’amour,
Je le vous vais ici tout maintenant décrire.
C’est un vrai doux amer, c’est un triste sourire ;
C’est l’aigle du Caucase et le bourreau vautour.
C’est sans cesse espérer et craindre tour à tour ;
C’est plaindre son malheur et se plaire au martyre ;
C’est sans cesse louer, c’est sans cesse médire ;
C’est être bien dispos étant pesant et lourd. Continuer la lecture de « « Vous qui voulez savoir que c'est que de l'amour » de Jean Godard »
J’ai cru pouvoir briser la profondeur de l’immensité
Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho
Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges
Comme un mort raisonnable qui a su mourir
Un mort non couronné sinon de son néant
Je me suis étendu sur les vagues absurdes
Du poison absorbé par amour de la cendre
La solitude m’a semblé plus vive que le sang Continuer la lecture de « « La mort, l'amour, la vie » – Paul Éluard »