Stèle des pleurs

Si tu es homme, ne lis pas plus loin : la douleur que je porte
est si vaste et grave que ton coeur en étoufferait. Continuer la lecture de « « Stèle des pleurs » de Victor Segalen »
Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
Si tu es homme, ne lis pas plus loin : la douleur que je porte
est si vaste et grave que ton coeur en étoufferait. Continuer la lecture de « « Stèle des pleurs » de Victor Segalen »
O fourberie d’une amitié parfaite ! Sonorités sournoises d’un
double écho de l’un à l’autre coeur !
Nous aimions, nous décidions en la même confiance : l’un à
l’autre fidèles en termes plus clairs que le grand ciel sec de
l’hiver. Continuer la lecture de « « Jade Faux » de Victor Segalen »
Ce n’est point dans ta peau de pierre, insensible,
que ceci aimerait à pénétrer ; ce n’est point
vers l’aube fade, informe et crépusculaire, que
ceci, laissé libre, voudrait s’orienter ;
Ce n’est pas pour un lecteur littéraire, même en
faveur d’un calligraphe, que ceci a tant de
plaisir à être dit :
Mais pour Elle.
o Continuer la lecture de « « Stèle Provisoire » de Victor Segalen »
Voici le lieu où ils se reconnurent, les amants amoureux de la flûte inégale ;
Voici la table où ils se réjouirent l’époux habile et la fille enivrée ;
Voici l’estrade où ils s’aimaient par les tons essentiels, Continuer la lecture de « « Pierre Musicale » de Victor Segalen »
Du Père à son fils, l’affection. Du Prince au sujet, la justice.
Du frère cadet à l’aîné, la subordination. D’un ami à son ami,
toute la confiance, l’abandon, la similitude. Continuer la lecture de « « Les cinq relations » de Victor Segalen »
Tu sera<s priée de sourires, de regards et de certains abandons,
et d’offrandes que tu repousses par principe, jeune fille
encore ;
Tu seras implorée de dire quoi tu veux, ce dont tu as soif,
les parures à ton gré, – rouges linges nuptiaux, poèmes, chants
et sacrifices… Continuer la lecture de « « Supplique » de Victor Segalen »
De quel nom te désigner, de quelle tendresse ? Sœur cadette non
choisie, sage complice d’ignorances, Continuer la lecture de « « Sœur équivoque » de Victor Segalen »
Tu as écrit : » Me voici, fidèle à l’écho de ta voix, taciturne,
inexprimé. » Je sais ton âme tendue juste au gré des soies
chantantes de mon luth :
C’est pour toi seul que je joue.
Ecoute en abandon et le son et l’ombre du son dans la conque
de la mer où tout plonge. Ne dis pas qu’il se pourrait qu’un
jour tu entendisses moins délicatement ! Continuer la lecture de « « Trahison Fidèle » de Victor Segalen »
Suis-je ici vraiment ? Suis-je parvenu si haut ?
Paix grande et naïve et splendeur avant-dernière,
Touchant au chaos où le Ciel qui plus n’espère
Se referme et bat comme une ronde paupière.
Comme le noyé affleurant l’autre surface
Mon front nouveau-né vogue sur les horizons.
Je pénètre et vois. Je participe aux raisons.
Je tiens l’empyrée, et j’ai le Ciel pour maisons.
Je jouis à plein bord. De tous mes esprits. J’irrite
Mes sens élargis au-delà des sens, plus vite
Que l’esprit, que l’air. Je me répands sans limites,
J’étends les deux bras : je touche aux deux bouts du Temps.
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Il le faut ainsi ô Sans-être, que tu sois.
Ne détrompe pas. Ne te résous pas en boue.
Ne disparais point. Ne transparais point. Ne joue
Ni confonds jamais le seul à toi qui se voue. Continuer la lecture de « « Résolution » de Victor Segalen »