Celle clarté mouvante sans ombrage
Celle clarté mouvante sans ombrage,
Qui m’éclaircit en mes ténébreux jours,
De sa lueur éblouit l’oeil volage Continuer la lecture de « « Celle clarté mouvante sans ombrage » de Pernette du Guillet »
Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
Celle clarté mouvante sans ombrage,
Qui m’éclaircit en mes ténébreux jours,
De sa lueur éblouit l’oeil volage Continuer la lecture de « « Celle clarté mouvante sans ombrage » de Pernette du Guillet »
Pourquoi gémis-tu sans cesse,
O mon âme ? réponds-moi !
D’où vient ce poids de tristesse
Qui pèse aujourd’hui sur toi ?
Au tombeau qui nous dévore,
Pleurant, tu n’as pas encore
Conduit tes derniers amis !
L’astre serein de ta vie
S’élève encore; et l’envie
Cherche pourquoi tu gémis !
La terre encore a des plages,
Le ciel encore a des jours,
La gloire encor des orages,
Le coeur encor des amours ;
La nature offre à tes veilles
Des mystères, des merveilles,
Qu’aucun oeil n’a profané,
Et flétrissant tout d’avance
Dans les champs de l’espérance
Ta main n’a pas tout glané !
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Et qu’est-ce que la vie ? Un réveil d’un moment !
De naître et de mourir un court étonnement !
Un mot qu’avec mépris l’Être éternel prononce !
Labyrinthe sans clef ! question sans réponse,
Songe qui s’évapore, étincelle qui fuit !
Éclair qui sort de l’ombre et rentre dans la nuit,
Minute que le temps prête et retire à l’homme,
Chose qui ne vaut pas le mot dont on la nomme ! Continuer la lecture de « « Pourquoi mon âme est-elle triste ? » par Alphonse de Lamartine »
Il n’étaient pas fous les mélancoliques
ils étaient conquis digérés exclus
par la masse opaque
des monstres pratiques Continuer la lecture de « « “Du fond de l’abîme” : Il n’étaient pas fous les mélancoliques… » »
Je me souviens de soirs où, sous la lune rousse,
Dans l’étang familier, ricochaient mes cailloux,
Quand au jardin fleuri, s’écorchaient mes genoux,
Elle séchait mes pleurs, quand je suçais mon pouce.
Je me souviens, aussi, qu’en la forêt profonde,
Le chant des oisillons me paraissait si doux,
Sous les gouttes de pluie, piétinant la gadoue,
Elle attendait, transie, guettant chaque seconde.
Ô comme j’aimerais redevenir enfant !
Redevenir petite en ses bras accueillants !
Je suis devenue grande et si elle est bien vieille,
Si nos mois, nos années ont fui, impétueux,
Sans jamais retenir la course du soleil,
Je vois toujours briller tant d’amour en ses yeux.
Cypora Sebagh
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