De Toi à moi
C’est par ce temps glacé
Que je voudrais déposer
Sur ta bouche un baiser
Histoire de te goûter. Continuer la lecture de « « De Toi à moi » par Dentelle, poète amateur »
Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
C’est par ce temps glacé
Que je voudrais déposer
Sur ta bouche un baiser
Histoire de te goûter. Continuer la lecture de « « De Toi à moi » par Dentelle, poète amateur »
Ta demeure est deux, Eternel, in-
habitable. Aussi
bâtissons-nous, bâtissons. Aussi
est-il dressé, ce lit
pitoyable – sous la pluie, là
dressé. Continuer la lecture de « « La rose de personne » de Paul Celan »
Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l’enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C’était hier que je t’ai dit
Nous dormirons ensemble Continuer la lecture de « « Nous dormirons ensemble » de Louis Aragon »
Tu sçais, o vaine Muse, o Muse solitaire
Maintenant avec moy, que ton chant qui n’a rien
De vulgaire, ne plaist non plus qu’un chant vulgaire.
Tu sçais que plus je suis prodigue de ton bien
Pour enrichir des grans l’ingrate renommée
Et plus je perds le tems, ton espoir et le mien.
Tu sçais que seulement toute chose est aymée
Qui fait d’un homme un singe, et que la vérité
Souz les pieds de l’erreur gist ores assommée. Continuer la lecture de « « A sa Muse » par Étienne Jodelle »
Création ! figure en deuil ! Isis austère !
Peut-être l’homme est-il son trouble et son mystère ?
Peut-être qu’elle nous craint tous,
Et qu’à l’heure où, ployés sous notre loi mortelle,
Hagards et stupéfaits, nous tremblons devant elle,
Elle frissonne devant nous !
Ne riez point. Souffrez gravement. Soyons dignes,
Corbeaux, hiboux, vautours, de redevenir cygnes !
Courbons-nous sous l’obscure loi.
Ne jetons pas le doute aux flots comme une sonde.
Marchons sans savoir où, parlons sans qu’on réponde,
Et pleurons sans savoir pourquoi.
Homme, n’exige pas qu’on rompe le silence ;
Dis-toi : Je suis puni. Baisse la tête et pense.
C’est assez de ce que tu vois.
Une parole peut sortir du puits farouche ;
Ne la demande pas. Si l’abîme est la bouche,
Ô Dieu, qu’est-ce donc que la voix ? Continuer la lecture de « « Dolor » de Victor Hugo »
Mille baisers perdus, mille et mille faveurs,
Sont autant de bourreaux de ma triste pensée,
Rien ne la rend malade et ne l’a offensée
Que le sucre, le ris, le miel et les douceurs. Continuer la lecture de « « Mille baisers perdus, mille et mille faveurs » de Théodore Agrippa d’Aubigné »
[singlepic id=149 w=320 h=240 mode=web20 float=right]Surgis d’une seule eau
Comme une jeune fille seule
Au milieu de ses robes nues
Comme une jeune fille nue
Au milieu des mains qui la prient
Je te salue Continuer la lecture de « « Surgis » de Paul Éluard »
Extrait de Capitale de la Douleur
Ta voix, tes yeux, tes mains, tes lèvres.
Nos silences, nos paroles.
La lumière qui s’en va, la lumière qui revient.
Un seul sourire pour nous deux. Pas besoin de savoir.
J’ai vu la nuit créer le jour sans que nous changions d’apparence. Continuer la lecture de « « Ta voix, tes yeux, tes mains, tes lèvres… » de Paul Éluard »
Ah ! ne me baisez plus, ah ! mon coeur, je me meurs,
Doucement je languis, doucement je me pâme,
Dessus ta lèvre molle erre et flotte mon âme
Saoule de la douceur des plus douces humeurs. Continuer la lecture de « « Ah ! ne me baisez plus, ah ! mon coeur, je me meurs » par Isaac Habert »
Combien elle est facilement ravie
Avec ses yeux d’extase ignée ;
Elle, la douce et résignée
Si simplement devant la vie.
Ce soir, comme un regard la surprenait fervente
Et comme un mot la transportait
Au pur jardin de joie, où elle était
Tout à la fois reine et servante. Continuer la lecture de « « Combien elle est facilement ravie » par Émile Verhaeren »