Fenêtres ouvertes
Le matin – En dormant Continuer la lecture de « Poème « Fenêtres ouvertes » de Victor Hugo »
Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
L’aimable et tendre Philomèle,
Voyant commencer les beaux jours,
Racontait à l’écho fidèle
Et ses malheurs et ses amours.
Le plus beau paon du voisinage,
Maître et sultan de ce canton,
Elevant la tête et le ton,
Vint interrompre son ramage :
C’est bien à toi, chantre ennuyeux,
Avec un si triste plumage,
Et ce long bec, et ces gros yeux,
De vouloir charmer ce bocage !
A la beauté seule il va bien
D’oser célébrer la tendresse :
De quel droit chantes-tu sans cesse ?
Moi, qui suis beau, je ne dis rien.
Pardon, répondit Philomèle :
Il est vrai, je ne suis pas belle ;
Et si je chante dans ce bois,
Je n’ai de titre que ma voix.
Mais vous, dont la noble arrogance
M’ordonne de parler plus bas,
Vous vous taisez par impuissance,
Et n’avez que vos seuls appas.
Ils doivent éblouir sans doute ;
Est-ce assez pour se faire aimer ?
Allez, puisqu’amour n’y voit goutte,
C’est l’oreille qu’il faut charmer.
Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé Continuer la lecture de « « Automne malade » de Guillaume Apollinaire »
Le matin – En dormant Continuer la lecture de « Poème « Fenêtres ouvertes » de Victor Hugo »
Quand l’aigle a dépassé les neiges éternelles,
A ses larges poumons il veut chercher plus d’air
Et le soleil plus proche en un azur plus clair
Pour échauffer l’éclat de ses mornes prunelles. Continuer la lecture de « « La Mort de l'aigle » par José-Maria de Heredia »
Si tu me contemples, je resplendirai
Je serai l’herbe emperlée de rosée.
Gabriela Mistral
Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres
Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel
Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.
Je suis cette colline amoureuse d’un lac
Jusqu’à fondre en ses eaux sa couronne d’ombrages,
Je suis la terre heureuse et chaude du rivage
Qui boit l’effervescence au baiser du ressac. Continuer la lecture de « « L’étreinte de la terre » par Évelyne Laurence »
Continuer la lecture de « « Journée de printemps » de Maurice Rollinat »
À Maurice Isabey.
La glycine est fanée et morte est l’aubépine ; Aime et respire-les, en songeant à son sort [singlepic id=90 w=320 h=240 mode=web20 float=right]Comme les amours des grands ducs, rares sont ceux qui se rencontrent. « Derniers écrits » Crédit Photo : Grand-Duc Par Christian Bachellier
« La glycine est fanée et morte est l’aubépine » par Émile Verhaeren
La glycine est fanée et morte est l’aubépine
Mais voici la saison de la bruyère en fleur
Et par ce soir si calme et doux, le vent frôleur
T’apporte les parfums de la pauvre Campine.
Sa terre est nue et rêche et le vent y guerroie ;
La mare y fait ses trous, le sable en fait sa proie
Et le peu qu’on lui laisse, elle le donne encor. Continuer la lecture de « « La glycine est fanée et morte est l’aubépine » par Émile Verhaeren »Poème d'amour de Pierre Seghers
Mais un seul cri fait s’envoler de sa forêt l’oiseau des nuits
vers un appel pareil au sien.Pierre Seghers