Dimanches (II)
Oh ! ce piano, ce cher piano,
Qui jamais, jamais ne s’arrête,
Oh ! ce piano qui geint là-haut
Et qui s’entête sur ma tête ! Continuer la lecture de « « Dimanches (II) » de Jules Laforgue »
Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
Oh ! ce piano, ce cher piano,
Qui jamais, jamais ne s’arrête,
Oh ! ce piano qui geint là-haut
Et qui s’entête sur ma tête ! Continuer la lecture de « « Dimanches (II) » de Jules Laforgue »
Le ciel pleut sans but, sans que rien l’émeuve,
Il pleut, il pleut, bergère ! sur le fleuve… Continuer la lecture de « “Dimanches (I)” de Jules Laforgue »
J’aurai passé ma vie à faillir m’embarquer
Dans de bien funestes histoires,
Pour l’amour de mon cœur de Gloire !….
– Oh ! qu’ils sont chers les trains manqués
Où j’ai passé ma vie à faillir m’embarquer !….
Mon cœur est vieux d’un tas de lettres déchirées,
Ô Répertoire en un cercueil
Dont la Poste porte le deuil !….
– Oh ! ces veilles d’échauffourées
Où mon cœur s’entraînait par lettres déchirées !…. Continuer la lecture de « « Dimanches (VI) » par Jules Laforgue »
Et voile à nul souffle bercée,
S’enguidonne d’un beau ciel d’or
Le dimanche très en décor
Pour les femmes de mes pensées :
Et les femmes ont dépensé
Leur cœur tout devant les fenêtres
Et creusent, d’amour enlisées,
Jusqu’au pleur ce ciel des fenêtres.
Vierges d’attente et de martyre,
Au gril vert des persiennes lasses,
Dans les jardins des croisées basses,
Les femmes, jusqu’à se mourir,
Cristallisent rouge aux fenêtres
– Appeau naïvement enfant –
Leur coeur sous les tabliers blancs
Et tels des rideaux aux fenêtres.
Or, en vain, les femmes, amantes
D’aimer, se sentent infinies,
Leurs besognes sont définies,
Et, pauvre, leur coeur de servantes
Froidit, pour que se fassent blanches
Leurs mains, en très naïves grèves,
Dans la comédie bleue du rêve.
Or passent ainsi les dimanches.
Max Elskamp
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