Du triste coeur vouldrois la flamme estaindre

Anthologie de la poésie d'amour
Poèmes d'amour francophones
Et te donner ne suffit plus, tu te prodigues :
L’élan qui t’emporte à nous aimer plus fort, toujours,
Bondit et rebondit, sans cesse et sans fatigue,
Toujours plus haut vers le grand ciel du plein amour. Continuer la lecture de « « Et te donner ne suffit plus, tu te prodigues » par Émile Verhaeren »
[singlepic id=152 w=320 h=240 mode=web20 float=right]Au temps heureux que ma jeune ignorance
Receut l’enfant qui des dieux est le maistre,
Vous, congnoissant qu’il ne faisoit que naistre,
Voulustes bien le nourrir d’esperance. Continuer la lecture de « « À une Dame » de Mellin de Saint-Gelais »
Beau doux ami, je puis vous dire, et en toute sincérité
que jamais sans désir ne fus
depuis qu’il vous a plu d’être mon tendre amant ;
et que pas une fois non plus,
beau doux ami,
n’a cédé mon besoin sans cesse de vous voir…
que jamais je n’en fus à éprouver regret…
que jamais il n’advint – me quittant irrité –
que j’aie goûté de joie avant votre retour…
« Les femmes troubadours »
[singlepic id=30 w=320 h=240 float=right]À qui dira-t-elle sa peine,
La fille qui n’a point d’ami ?
La fille qui n’a point d’ami,
Comment vit-elle ?
Elle ne dort ni jour ni demi
Mais toujours veille.
Ce fait amour qui la réveille
Et qui la garde de dormir. Continuer la lecture de « « Chanson » de Christine De Pizan »
[singlepic id=11 w=320 h=240 float=right]Dessus mon visage de bois
Vous touchastes de vos cinq doigts
Et, ausi tost, ma chalemie
Alla enfler; mais, je parie
Que si je touchois, d’un seul doigt,
En un certain petit endroit,
Vous enfleriez bien davantage;
Mon courtaut estant des plus sages,
Rouge en chapeau de Cardinal, Continuer la lecture de « « Le soufflet qui enfla la joue » de Claude D'Esternod »