Our
l’Amour, le fleuve, s’y noyer et renaître pourquoi ce our, beau son sans lequel am se sentirait si seul endeuillé du parfum magique comme une langue maternelle oubliée ou les sons des mots que la source cristalline éparpille,
j’en reste au mot, au son qui relie les fils à quelque chose dans ma nuit d’épanouissement fertile en corolle nénuphar sur une eau, j’allais dire no, et que ce no, péripétie virevoltée, une o qui ouvre et porte,
le mot se forme et épouse une étoile de sens, profère un chemin hertzien et délivre un rêve bien réel, en doute à conquérir
our
je retiens l’our
Lambert Savigneux
