Solitude Nocturne
Tu es une puritaine qui baisse les paupières
Tu es une statue que l’on taille sur la pierre
Tes seins sont très durs avec des bouts si fiers
Couverts par tes cheveux cette longue crinière
Tu es de bronze faite, une sirène mythique
Une forme nostalgique aux histoires antiques
Les odeurs de ta peau remplissent la chambre
Quand sous la fine toile, tu frémis et te cambre
Un bras impatient ou les duvets frémissent
Descend avec douceur au niveau de tes cuisses
Le doigt effervescent, dans ces espaces ou vivent
Les tendances coutumières, d’aménité s’active.
Tu prospectes dans les eaux de ce fleuve austère
Chaud, humide, ourlé, battant entre deux rives
Affolé vivant et frémissant, il ouvre son mystère
Aux mouvements des doigts humectés de salive
Omar
Miniature Photo par ImAges ImprObables
Je remarque que l’image de présentation de ce poème est issue de ma galerie sur Flickr http://www.flickr.com/photos/images_improbables/6253259430 mes photos sont en libre partage… à condition de citer l’origine… ce qui ici n’est pas le cas! je vous demande donc instamment de le faire ou de changer de photo!
Bonjour Michel,
J’avais utilisé votre image sur l’un des poèmes que j’ai inséré sur le site :
http://www.poemes-amour.com/2011/12/larme-cristal-remi-levraut/ où j’avais mentionné votre nom.
Il est vrai que sur le poème actuel, j’ai utilisé votre image en tant que miniature, et je n’ai pas pensé que la référence de copyleft n’y figurerai pas. Mon intention n’est pas de vous omettre.
J’ai rectifié la page pour faire la référence.Cordialement,Marc Dupuy
merci de cette rectification… et longue vie aux poèmes…
amicalement
Michel
Bravo ! C’est un excellent poème dont la muse ne nous laisse pas de pierre.
Reve51